Quand il s’agit de sa première création d’entreprise, la charge des actions à mener et des décisions à prendre peut effrayer : rejoindre une formation à l’entrepreneuriat aide à structurer les démarches, à les prioriser, à prendre des décisions et à identifier les bons interlocuteurs en cas de besoin.
En effet, au-delà de votre propre expertise de départ, en qualité de porteur de projet, vous devrez être en mesure de prendre des décisions décisives pour votre société sur des aspects que vous ne maîtrisez peut-être pas : quel statut juridique pour mon entreprise ? SAS, SA ou SARL… ? quel business model ? comment faire un business plan ? après les fonds propres, où trouver des financements ? comment faire un plan de financements ? est-ce que j’ai droit à des subventions ? pourquoi et comment faire une étude de la concurrence ? où trouver des financements ? comment recruter mon équipe ?...
En attendant de pouvoir constituer votre équipe de collaborateurs et disposer d’une équipe professionnelle sur chacune de ces dimensions, vous – et vos associés – devrez avoir la capacité d’agir et de prendre les bonnes décisions au moment de lancer votre startup. Vous l’aurez compris : être entrepreneur, c’est faire plusieurs métiers à la fois ! Face à ces nombreux enjeux et décisions, suivre une formation à l’entrepreneuriat est une solution raisonnable pour se préparer et augmenter les chances de réussite de son entreprise.
Pour chacun de ces thèmes, il existe de nombreuses structures pour accompagner les jeunes entrepreneurs : chambres du commerce et de l’industrie, pépinières, incubateurs, accélérateurs… qui proposent des conseils et des ressources pour démarrer son activité. Prendre le temps de suivre une formation à l’entrepreneuriat c’est bénéficier d’un moment pour faire un point global sur ce que vous voulez faire et les objectifs de création d’activité que vous vous fixez en qualité de porteur de projet.
Au-delà des aspects liés à la création d’entreprise, une formation vous permettra également de clarifier votre projet, en précisant ce que vous proposez, à qui et comment. Le point de départ de cette réflexion peut être une analyse du marché que vous ciblez. En étudiant votre marché, vous définissez la cible à laquelle vous vous adressez (c’est-à-dire votre clientèle) et votre positionnement, notamment par rapport à vos concurrents. En effet, n’oubliez pas vos concurrents : aucune innovation n’est complétement inédite et il y a toujours moyen d’identifier des concurrents, plus ou moins proches de vos projets, qu’il faut garder à l’œil. Une analyse de votre marché vous permettra également de vérifier qu’il y a des opportunités de développement pour votre propre projet.
Après l’analyse, la pratique.
Une fois votre projet clarifié sur le papier, il est temps de prouver qu’il tient la route dans le monde réel grâce à un POC (Proof Of Concept ou Preuve de Concept). L’objectif n’est pas d’obtenir du chiffre d’affaires, mais de prouver qu’il y a une attraction pour votre produit ou service, que le marché (ou la clientèle) est au rendez-vous et prêt à payer pour ce que vous proposez. Là encore, une formation vous donnera les bases pour élaborer votre POC. Dans le monde de l’innovation, le POC est essentiel car en plus de prouver la faisabilité de votre projet – et, à termes, sa rentabilité, il vous servira à appuyer votre projet au moment d’obtenir des financements (publics ou privés). Devant un produit ou service innovant, comment prouver à des investisseurs que votre idée vaut leur investissement ? Avec un POC !